PEYRIN, Laurence
Le Cœur invincible
L'une a 40 ans, l'autre 23. Elles habitent New York, chacune d'un côté de l'East River. Holly, artiste joaillière, dans un quartier branché de Manhattan, Azaria, apprentie tatoueuse, dans un coin populaire de Brooklyn. Holly voit sa vie s'écrouler, Azaria est en train de la construire. Elles ne se connaissent pas, mais leurs destins convergent l'un vers l'autre. Ce qui les unit, avant tout, c'est le courage d'avancer, convaincues que leur heure finira bien par arriver. Il suffit de tracer son chemin, obstinément. Avec un cœur invincible.
BAZIN, Laurent
L'Homme qui ne voulait pas être mon père
La mort de nos parents réveille l'enfant qui sommeille en nous. Un matin
d'août, Laurent reçoit un message laconique : Ton père est mort. Depuis
des années, il a appris à composer avec l'absence paternelle. Car son
père a toujours couru après l'argent et les femmes, quitte à en oublier
sa famille. Pourtant, c'est à Laurent et à son frère de tout gérer à
Deauville : les tractations cocasses avec les pompes funèbres, la
recherche frénétique des dettes, le retour des "proches" indésirables...
Renouant avec leur fraternité, ils convoquent aussi entre rires et
larmes leurs souvenirs, ceux d'une époque envolée - quand un vent de
liberté soufflait sur les années 1970-1980. Que gardent-ils de leur
enfance ? Et qui était au fond leur père, cet homme insaisissable ? Dans
ce premier roman émouvant, Laurent Bazin dépeint avec sincérité et non
sans humour le raz-de-marée que provoque la disparition d'un parent.
BÉCOURT, Frédéric
Un Vent les pousse
Bordeaux, 2025. Gilles, romancier sur le déclin, partage la garde de sa
fille Chloé avec son ex-épouse. En tant qu'humaniste, il est scandalisé
de se retrouver un matin convoqué à l'école maternelle pour des propos
racistes que son enfant de cinq ans aurait tenus dans l'enceinte de la
cour de récréation. Lors de cet entretien, la directrice de l'école lui
annonce que Chloé va devoir être soumise à une série de tests
psychologiques, désormais exigés par l'administration dans ce type de
situation.
Mais Gilles refuse de donner son accord et, de ce fait,
se voit retirer la garde de sa fille. Soutenu par une jeune journaliste
conservatrice et un sulfureux magistrat à la retraite, il s'engage alors
dans une lutte juridique et médiatique incertaine qui le conduira
progressivement à la radicalité. Après "Attrition" , un premier roman
très personnel qui l'a placé parmi la vague montante des auteurs
antimodernes, Frédéric Bécourt pointe ici les ravages invisibles d'une
société contemporaine en quête constante d'innovation mais en manque de
repères.
Au fil d'un récit poignant, il s'attache à dépeindre avec
une grande humanité le quotidien de femmes et d'hommes devenus les
otages, ou parfois même les instruments, d'affrontements idéologiques
qui les dépassent. Ingénieur de formation, Frédéric Bécourt a 49 ans. Il
vit et travaille à Bordeaux.
Avec son look de cow-boy texan, il détonne. Son énergie et sa fantaisie sortent progressivement les habitants de leur apathie. Il croise une femme de son âge, Faustine, qui veut croire encore à l'amour, et Louise, ado passionnée de photo, incomprise par ses parents. Mais l'homme providentiel cache des douleurs qui affleurent peu à peu. Il n'a pas déménagé d'Orsay, il a fui. Faustine et Louise comprennent que celui qu'on appelle désormais Monsieur Antoine est en quête de rédemption.
Contre toute attente, ce sont elles qui pourraient bien lui venir en aide...
L'inquiétude de l'éleveur acculé par les échéanciers, les batailles des fils à mesure qu'ils grandissent, les pas de la femme, plus lourds que d'ordinaire. La vache, la chienne, le chat sont les vigies d'un monde rythmé par la vie et la mort. Leur ronde silencieuse ne connaît pas le contretemps. Mais dans cette ferme une tragédie a cours et personne n'en devine rien. Parce que les hommes sont aveugles, les bêtes vont témoigner.
Avec ce huis clos à ciel ouvert, où les cris des bêtes se mêlent aux secrets des hommes, Agnès de Clairville s'attache à renverser le regard. Qu'ont à nous dire les animaux sur notre rapport à la naissance et à la filiation ? Ici, l'animalité commande tout et les mots bousculent, jusqu'à l'inattendu.
Le concours démarré cet été se termine à la fin du mois.
Résultats fin novembre, à l'occasion de la journée départementale à Epinal.
Cet hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage ! Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le quotidien... Et si la retraite n'était pas un long fleuve tranquille ? Un cocktail explosif pour une comédie irrésistible et inspirante.
Dans quelques heures, peut-être, il pourra rentrer chez lui. Le clairon va sonner, le conflit s'achever. Mais on lui confie un ultime message à porter... Voici le roman vrai d'Augustin Trébuchon, berger qui ne savait ni lire ni écrire, devenu soldat de première classe et dernier héros de la Grande Guerre.
Gloria a choisi ce jour de juin pour partir. Elle file récupérer ses filles à l'école et les embarque sans préavis pour un long voyage. Toutes trois quittent les rives de la Méditerranée en direction du Nord, la maison alsacienne dans la forêt de Kayserheim où Gloria, enfant, passait ses vacances. Pourquoi cette désertion soudaine ? Quelle menace fuit-elle ? Pour le savoir, il faudra revenir en arrière, dans les eaux troubles du passé, rencontrer Giovannangeli, qui l'a prise sous son aile à la disparition de son père, lever le voile sur la mort de Samuel, le père de ses enfants - où était Gloria ce soir-là ? -, et comprendre enfin quel rôle l'avocat Santini a pu jouer dans toute cette histoire. Jusqu'où peut-on protéger ses enfants ? Dans ce roman tendu à l'extrême, Véronique Ovaldé met en scène un fascinant personnage de mère dont l'inquiétude face au monde se mue en un implacable sang-froid pour l'affronter.
Coup de cœur 2015
Un roman frissonnant sur l'amour et l'amitié, et l'avenir de la planète.
Un jour, devant son stand, apparaît Alice, une jeune et belle aveugle qui s apprête avec son labrador Jules à prendre l avion pour Nice où elle doit subir une opération pour recouvrer la vue. L intervention est un succès mais, pour Jules, affecté à un autre aveugle, c est une catastrophe. Jules fugue, retrouve Zibal et, en moins de vingt-quatre heures, devient son pire cauchemar : il lui fait perdre son emploi, son logement, ses repères. Compagnons de misère, ils n ont plus qu une seule obsession : retrouver Alice.
Un roman plein de tendresse, mené par un trio digne des plus ébouriffantes comédies hollywoodiennes.
Il ne s'agit pas d'une commémoration (commémore-t-on l'horreur ?), encore moins d'une célébration, il s'agit de saluer par-delà les siècles et les verstes, ces Français de l'an XII aveuglés par le soleil corse et fracassés sur les récifs du cauchemar. Le géographe Cédric Gras, le photographe Thomas Goisque et deux amis russes, Vassili et Vitaly, sont de la partie. Pour l'aventure, nous enfourchons des side-cars soviétiques de marque Oural.
Ces motocyclettes redéfinissent en permanence les lois élémentaires de la mécanique. Rien ne saurait les arrêter (pas même leurs freins). Notre escouade se compose de trois Oural, chargées ras la gueule de pièces détachées et de livres d'Histoire. Au long de quatre mille kilomètres, en plein hiver, nous allons dérouler le fil de la mémoire entre Moscou et Paris où l'Empereur arrivera le 15 XII 1812, laissant derrière lui son armée en lambeaux.
Le jour, les mains luisantes de cambouis, nous lisons les Mémoires du général de Caulaincourt. Le soir, nous nous assommons de vodka pour éloigner les fantômes. A l'aube, nous remettons les gaz vers une nouvelle étape du chemin de croix. Smolensk, Minsk, Berezina, Vilnius : les stèles de la souffrance défilent à cinquante à l'heure. Partout, nous rencontrons des Russes qui ne tiennent aucune rigueur à l'Empereur à bicorne.
Sous nos casques crénelés de stalactites, nous prenons la mesure des tourments des soldats et nous menons grand train ce débat intérieur : Napoléon était-il un antéchrist qui précipita l'Europe dans l'abîme ou bien un visionnaire génial dont le seul tort fut de croire qu'il suffisait de vouloir pour triompher, et que les contingences se pliaient toujours aux rêves ? Mais très vite, nous devons abandonner ces questions métaphysiques car un cylindre vient de rendre l'âme, la nuit tombe sur la Biélorussie et trois foutus camions polonais sont déjà en travers de la route.
Coup de Coeur 2014
![]() |
358 points |
![]() |
410,5 points |
![]() |
403 points |
- 8 bibliothèques dans les Vosges ont participé à ce concours.
- 51 participants.
- 11 lecteurs ont trouvé le bon tiercé.
Il a donc fallu départager les gagnants en fonction de la réponse à la question subsidiaire (combien de participants) pour garder 3 gagnants dont une lectrice de Rupt sur Moselle, Madame Bronia Petitcolin.
Coup de Cœur 2013
![]() |
211,5 points |
![]() |
221,5 points |
![]() |
218,5 points |
- 6 bibliothèques dans les Vosges ont participé à ce concours.
- 33 lecteurs au total
- 3 gagnants, dont un lecteur de Rupt sur Moselle, Monsieur Alain Marquis.
Parmi les trois ouvrages retenus pour notre concours de l'été, voici donc notre gagnant :
![]() |
399 points |
![]() |
473 points |
![]() |
454,50 points |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire